Je vante régulièrement les mérites des profils atypiques et incite les recruteurs à aller chercher en dehors de leurs bases de données, pour aller voir du côté des autodidactes, des littéraires ou encore des « profils à trous ».
Moins de clones donc plus d’innovation, l’équation semble robuste.
En fait, non !
Philippe Silberzahn prend (comme souvent !) le contre-pied de cette idée de bon sens.
En réalité, les profils atypiques tiennent moins de 6 mois en entreprise, avant de se faire broyer ou museler par le système : La greffe ne prend pas, s’il n’y a pas une vraie volonté des dirigeants de travailler aussi sur les processus, la culture d’entreprise.
Comme il le dit lui-même « c’est à l’organisation de devenir atypique ». L’innovation ne repose pas seulement sur des individus, « c’est un enjeu collectif ».
Retrouvez l’interview sur laquelle je m’appuie ici.
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